Nous sommes très heureux de vous présenter le premier numéro de la Newsletter de la formation continue de la Haute école de gestion de Genève.

Avec près de 300 diplômes délivrés en 2021, la HEG-Genève a maintenu une offre de qualité malgré la période délicate que nous traversons.

Les enjeux abordés dans les entretiens de cette newsletter autour de la cybersécurité, de la recherche de fonds ou du bonheur dans les organisations questionnent à leur manière le monde, sur des thématiques renforcées et accélérées par la crise sanitaire.

Aujourd’hui, nul doute que l’évolution rapide des savoirs, des méthodes et des techniques dans tous les métiers exige que tout en travaillant, chacun-e continue à se former, à se perfectionner ou à se réorienter.

Nous proposons également pour la première année un CAS autour de la Gestion des collections d’art en collaboration avec la Haute école d'art et de design et en partenariats avec les experts et spécialistes du domaine. Cette formation unique en Suisse vise, par sa double approche théorique et pratique, à former des « managers » de collections responsables, capables de justifier le choix d’une acquisition, d’une vente ou d’un prêt et de mettre en valeur des collections.

Ce nouvel outil d’information et de communication est le vôtre et nous restons à votre entière disposition pour toutes vos questions ou remarques.

Bonne lecture à tous !
Guillaume Mathelier, Responsable de la formation continue de la HEG-Genève

 

Articles - Février 2022

Former des « managers » de collections d’art

Une formation unique : Genève, centre d’excellence du marché de l’art et carrefour des œuvres, possède désormais son CAS en Art Management - Gestion des collections d’art

Environnement culturel très riche et varié, présence et qualité des collectionneurs, des musées, des artistes, des galeristes et des marchands de premier plan, organisation de foires, présence des Ports Francs, caractéristiques fiscales et juridiques favorables, développement d’un réseau exceptionnel d’experts et de passionnés : tout concourt à faire de Genève une place d’excellence pour le marché de l’art. Un nouveau diplôme, unique en Suisse romande et proposé par la HEG-Genève, en collaboration avec la Haute école d’art et de design de Genève (HEAD Genève), vient se greffer sur ce contexte privilégié : le Certificate of Advanced Studies (CAS) en Art Management ou Gestion des collections d’art. Il comble une lacune et propose à un public professionnel varié un parcours de formation concentré sur quelques mois, tourné vers la pratique et interdisciplinaire. Tout cela avec une ambition : doter les participants et les participantes des outils et des compétences nécessaires pour développer de bonnes pratiques de gestion et de valorisation des collections d’art, tant publiques que privées.

« Il s’agit de former des « managers » de collections et non des historiens ou des historiennes d’art, même si cette discipline irrigue bien sûr à sa manière les différents modules du CAS », expliquent Patrizia Roncadi et Françoise Dubosson, les directrices du diplôme.

Différents modules ? Ils sont au nombre de quatre : « Connaissance du marché de l’art », « Gestion d’une collection d’art », « Valorisation des collections » et, le dernier au titre qui sonne comme une prévision incontournable, « Le futur de l’art est numérique ». Dans tous ces modules, des experts de chaque domaine transmettent leur expérience et leur savoir-faire en encourageant un dialogue constant avec les participants et participantes. La théorie se met aussi très vite au contact du terrain, avec des ateliers pratiques et des visites d’entreprises et d’institutions qui rythment les vingt-cinq jours de formation répartis sur six mois, et prévus les vendredis (journée) et les samedis matin.

Former des « managers » de collections d’art

Le champ d’exploration est vaste pour les candidats et candidates au diplôme. Citons quelques thèmes abordés dans les cours : stratégies de ventes des marchands d’art, méthodes d’expertise des œuvres d’art, compréhension des relations entre collectionneurs, experts et connaisseurs, méthodes d’acquisitions et pilotage de la croissance d’une collection, recherche et identification de la valeur vénale ou commerciale d’une œuvre, évaluation des risques et des coûts d’assurances, gestion de recherche des fonds et stratégies de fundraising, élaboration des budgets, gestion de la logistique, analyse d’aspects juridiques pertinents, introduction aux évolutions récentes de l’art, production et développement de l’art numérique, introduction à la technologie blockchain et aux NFT dans le monde de l’art… « Les participants et participantes sont sensibilisés à la planification d’un programme de valorisation cohérent pour une collection d’art et son public cible.

À la fin de la formation, ces participants et participantes possèdent une vue d’ensemble des connaissances et des outils nécessaires à leur métier pour être capables non seulement d’effectuer des choix à l’aune des informations les plus sûres, mais encore de se situer dans la multitude des spécialités propres à la gestion des collections d’art », précisent les deux directrices du diplôme. Dans cette perspective multidisciplinaire, Patrick Pouchot-Lermans, directeur de la Galerie Schifferli, Genève, souligne que le CAS en gestion de collections d’art « propose un éclairage étendu et cohérent qui permettra une excellente compréhension de la richesse et de la variété des professions nécessaires pour préserver ou transmettre un patrimoine artistique, mais également financier ». Il poursuit en indiquant que, pour lui, la qualité principale du diplôme est son « pragmatisme » qui permet de « rendre compte de la complexité et du dynamisme du monde de l’art ». « Je n’hésiterais pas à le conseiller en complément d’un parcours académique », conclut-il.


Patrizia Roncardi - Françoise Dubosson - Direction du CAS Gestion des collections d'art - HEG-GenèveFrançoise Dubosson - Direction du CAS Gestion des collections d'art - HEG-GenèvePatrizia Roncadi et Françoise Dubosson précisent encore que le CAS prépare à une vaste palette de métiers : galeriste, conservateur/conservatrice de collections, curateur/curatrice d’expositions, personnes responsables d’investissements dans le monde de l’art.


« Peuvent être particulièrement intéressés les collaborateurs d’institutions patrimoniales, ainsi que les family office managers, les gestionnaires de fortune, les responsables de galeries d’art ou les collaborateurs d’entreprises et de fondations possédant ou souhaitant constituer une collection d’art. ».

Le CAS est destiné en priorité aux personnes avec une formation académique et une expérience-métier de plusieurs années, mais des candidates et des candidats peuvent également être admis sur d’autres critères, notamment professionnels.

Début de la formation complète : septembre 2022
Modules ouverts aux inscriptions :

La formation démarre une nouvelle période de cours en septembre 2022

Il faut redonner du sens au travail, lui redonner de la valeur

Unique en Suisse, le Certificate of Advanced Studies (CAS) en Bonheur dans les organisations de la HEG Genève, développé en partenariat avec ELI (Eurasia Learning Institute for Happiness and Wellbeing), est une formation particulièrement innovante.

Alors que le contexte économique et social devient toujours plus complexe, plus illisible, source d’incertitudes et de craintes, s’intéresser au bonheur dans les organisations paraît comme un défi d’optimisme lancé à cet « air du temps » trop inquiétant. Et pourtant cet optimisme, ce désir de bien-être et de confiance au travail, ne correspond pas à une utopie, mais bel et bien à une nécessité. Le CAS en Bonheur dans les organisations répond aux besoins des structures publiques ou des entreprises privées confrontées aux obstacles économiques, sociaux et écologiques de notre époque.

Le diplôme permet aux participants et aux participantes de s’engager dans un processus de transformation qui comprend un questionnement sur leur fonctionnement dans le rôle de cadres, de managers ou de professionnels, ainsi que sur celui de leur organisation. Ce processus est basé en partie sur le concept du Bonheur national brut, ses outils et ses indicateurs, afin de proposer un cadre d’évolution individuel et collectif. Le but est notamment d’expérimenter certains principes du point de vue personnel et du point de vue professionnel afin de savoir créer des environnements favorables à une mutation des systèmes et des organisations. Tout ceci avec une ambition : que la promotion, dans les rapports de travail, de relations humaines de qualité ne soit pas qu’un vœu pieux, mais au contraire un révélateur de valeurs pratiquées au quotidien !


Marianne Aerni - Direction - CAS Bonheur dans les organisationsEdith Favoreu - Direction - CAS Bonheur dans les organisation - HEG-GenèveMarianne Aerni, codirectrice du CAS avec Edith Favoreu, parle ici des enjeux actuels du bien-être au travail, et ce alors que 2022 se place dans la continuité des bouleversements économiques, sanitaires, humains et environnementaux majeurs survenus en 2020 et 2021.


Stress au travail, troubles du sommeil, burn-out: beaucoup d’indicateurs alarment sur la situation dans les entreprises et les organisations en Suisse… faut-il vraiment s’inquiéter ?

Oui, bien sûr. Il faut s’inquiéter, mais surtout voir dans quelle mesure il est possible de remédier à ces phénomènes que la pandémie a accentués. Le bien-être des collaborateurs et des collaboratrices correspond à une question centrale pour les organisations aujourd’hui et la recherche de ce bien-être sous-tend une autre réalité : celle de la perte de sens. Il faut en effet redonner du sens au travail, lui redonner de la valeur. Le CAS en Bonheur dans les organisations se place au cœur de cette problématique. Cette formation part du principe que pour changer une organisation, il faut partir de soi, de sa réalité. Il faut repenser sa façon d’exercer son métier, ses tâches quotidiennes. Le changement systémique passe aussi par un changement individuel et collectif.

La crise sanitaire a-t-elle favorisé une prise de conscience au sein de certaines organisations qui, auparavant, consacraient peu de temps et de moyens pour encourager le bien-être des collaborateurs et des collaboratrices ?

La pandémie a surtout favorisé l’avènement du télétravail. Ce dernier possède des avantages pour les salariés – souplesse accrue des horaires de travail, diminution des déplacements –, mais il suppose aussi d’être mis en place dans un environnement domestique adapté, avec de bons outils informatiques, ce qui n’est pas toujours le cas. Dès lors, le télétravail peut aussi être un facteur de stress pour les salariés. Ainsi, les visioconférences sont à même d’être épuisantes quand elles durent très longtemps ou quand elles s’enchaînent sans pauses tout au long de la journée. La gestion des équipes se trouve également bouleversée avec le télétravail généralisé. Tout cela souligne et accentue des demandes anciennes : les collaborateurs et les collaboratrices des entreprises ou des organisations publiques veulent depuis plusieurs années une meilleure prise en compte de leurs besoins, de leurs désirs et de leur état de satisfaction général. Ils souhaitent plus globalement un alignement de leurs valeurs personnelles avec les valeurs de l’organisation pour laquelle ils travaillent. Dans ce sens, la pandémie, avec tous les bouleversements professionnels qu’elle a amenés, a amplifié un mouvement de recherche du bien-être au travail qui avait démarré bien avant elle.

Le CAS en Bonheur dans les organisations s’intéresse à de nombreux sujets et encourage les participantes et les participants à travailler à partir de leur contexte personnel et professionnel : comment cela se concrétise-t-il ?

Les participants et les participantes cherchent à amener des changements profonds dans l’entreprise ou l’organisation – créer les conditions du bien-être des collaborateurs et des collaboratrices – à travers leur propre évolution en tant que managers, cadres ou professionnels. C’est cette transformation personnelle qui doit accompagner la mise en place de processus, d’outils et de méthodes propres à apporter des changements concrets dans une grande entreprise, dans une PME, dans une association ou dans une institution publique. Les participants et les participantes mettent en place des prototypes pour expérimenter leurs propositions, et ce en bénéficiant d’un coaching personnalisé. Ces prototypes explorent une multitude de pistes de changements : mise en place d’indicateurs d’impact écologique ou d’indicateurs spécifiques au bien-être des collaborateurs, nouveau mode de gestion des horaires, nouvelles façons d’animer des séances de travail, mise en place d’évaluations périodiques innovantes, réflexions autour d’autres utilisations possibles du temps consacré au travail collectif ou au travail individuel, etc.

La formation démarre une quatrième édition au printemps 2022

Une professionnalisation encore plus poussée de la recherche de fonds est nécessaire

La recherche de fonds se professionnalise depuis quelques années déjà. Cet art de mobiliser des soutiens financiers en faveur d’une cause, d’un projet ou d’un rêve répond désormais à des règles précises et obéit à de bonnes pratiques qu’il faut connaître pour convaincre efficacement les publics cibles et gagner la confiance de ses partenaires. Dans cette perspective, le Certificate of Advanced Studies (CAS) en Recherche de fonds de la HEG-Genève permet d’acquérir la méthodologie et les compétences nécessaires à la recherche professionnelle de fonds. Diplôme reconnu et apprécié par les acteurs du fundraising en Suisse romande (et au-delà), le CAS en Recherche de fonds encourage également ses participantes et ses participants à prendre du recul et à réfléchir sur les enjeux présents et futurs de leur métier.


Corinne Desjacques - Direction - CAS en Recherche de fondCorinne Desjacques, codirectrice du CAS, montre ici comment la recherche de fonds s’adapte aux circonstances et fait face à l’actualité changeante et contraignante de ces derniers mois.


La crise sanitaire a-t-elle rendu plus difficile la recherche de fonds en Suisse ?

Selon le sondage annuel de Swissfundraising, l’organisation professionnelle nationale des spécialistes en recherche de fonds, les Suisses ont été moins nombreux à verser de l’argent en 2020. Cependant le montant médian des dons par ménage a été plus élevé – 350 francs – qu’en 2019. La Suisse demeure un pays généreux: 81% des ménages contribuent financièrement à des projets ou à des causes à l’égard desquels on les a sollicités. Les derniers chiffres portent à l’optimisme, mais il serait faux de dire que la crise sanitaire n’a pas d’impact sur la recherche de fonds. Une partie de cette recherche nécessite des contacts « en présentiel », notamment auprès des grands donateurs. Ici, l’absence de grandes manifestations ou d’événements de prestige, comme les galas, a rendu et rend encore plus difficile la recherche de fonds. De même, le street marketing – des campagnes de collecte de fonds menées dans la rue – ne peut plus être utilisé avec la même force aujourd’hui. La crise sanitaire oblige la recherche de fonds à se remettre en cause, à être réactive, à se réinventer.

Outre la crise sanitaire, quels sont les défis auxquels fait face aujourd’hui la recherche de fonds en Suisse ?

La digitalisation des processus destinés à la recherche de fonds devient un phénomène incontournable. Cette digitalisation doit toutefois se positionner comme un complément aux méthodes traditionnelles de recherche de fonds, et non comme un mouvement de remplacement. La recherche de fonds implique désormais d’être visible sur les réseaux sociaux, de communiquer de manière personnalisée et pertinente en misant sur l’image et les supports visuels. La digitalisation correspond aussi à un moyen de diversifier les sources de financement, de savoir se différencier, de viser des donateurs plus jeunes. Concernant ce dernier point, le défi est de taille : si les plus jeunes ne donnent pas forcément beaucoup, ils portent le message, encouragent d’autres à donner et s’engagent comme bénévoles. L’avenir en fera aussi, peut-être, des donateurs plus importants. Tous ces éléments amènent à penser qu’une professionnalisation encore plus poussée de la recherche de fonds est nécessaire. C’est la voie suivie par le CAS en Recherche de fonds de la HEG-Genève.

Que faut-il entendre par «professionnalisation» de la recherche de fonds ?

La recherche de fonds est une activité ancienne, mais sa professionnalisation est récente. Beaucoup d’organisations minimisent en effet les défis de la recherche de fonds en déléguant cette tâche à des personnes sans formation adéquate ou avec peu de ressources et de temps à disposition. L’erreur est là : la recherche de fonds prend du temps et doit être réalisée de manière cohérente ! Elle devrait faire l’objet d’une réelle réflexion stratégique de la part des organes de direction de chaque organisation ou association qui souhaite diversifier ses sources de financement. Cette situation touche aussi les institutions subventionnées par des fonds publics : dans un contexte où les aides étatiques diminuent, elles doivent souvent s’efforcer de trouver des financements externes pour réaliser de nouveaux projets ou de nouveaux investissements. Cette recherche, pour qu’elle soit efficace, suppose de posséder des collaborateurs et des collaboratrices forts de compétences appropriées.

La formation démarre une nouvelle période de cours en ce début 2022

Sécurité des systèmes d'information : trois formations pour affronter des enjeux informatiques cruciaux pour les entreprises

« Je recommande ce cursus à toute personne souhaitant élargir son horizon et son réseau dans le domaine de la sécurité informatique. »

Luis Bastos, chief information security officer pour la maison de haute horlogerie Hublot, a obtenu son Diploma of Advanced Studies en Gouvernance de la Sécurité des Systèmes d’Information (DAS GSSI) en 2020. Cette réussite a représenté l’aboutissement d’un parcours de formation plus large qui lui a permis de terminer avec succès et en deux ans le programme EMBA de la HEG-Genève, constitué de deux DAS. « J’ai apprécié le fait de pouvoir combiner l’apprentissage du management appliqué – pendant ma première année d’études – et celui de la gouvernance de la sécurité des systèmes d’information pendant les douze derniers mois. Ce DAS GSSI dont la valeur est reconnue par les entreprises a consolidé mes compétences théoriques et opérationnelles. J’ai notamment trouvé très utile la possibilité de découvrir de nombreux outils pratiques. Les enjeux actuels liés à la sécurité informatique sont en outre tous abordés. Beaucoup d’intervenants et d’intervenantes sont en effet des professionnels en activité, confrontés aux mêmes difficultés concrètes que nous ! ».


Ces observations de Luis Bastos traduisent bien les principes d’études que souhaite défendre Albert Rossier en tant que directeur du Master of Advanced Studies en Management de la Sécurité des Systèmes d’Information (MAS MSSI), dont fait partie le DAS GSSI, de même que le Certificate of Advanced Studies en Architecture de la Sécurité des Systèmes d’Information (CAS ASSI).


« Notre formation a dix ans. Elle offre une vue d’ensemble des problèmes liés à la sécurité des systèmes d’information des PME, des organisations publiques ou des grands groupes. Et pour affronter ces problèmes, nos cours se concentrent non seulement sur les compétences techniques à maîtriser, mais encore sur les bons choix stratégiques à opérer. »

Des spécialistes venus du monde de l’entreprise

De fait, le MAS MSSI déploie dans de multiples directions les savoirs enseignés : gestion des organisations et pilotage de la sécurité des systèmes d’information, analyse et prévention des risques, étude des technologies existantes, prise en compte des facteurs humains, examen des aspects techniques propres aux infrastructures informatiques sécurisées. Dans les cours, toutes ces thématiques sont traitées de manière approfondie par des spécialistes venus du monde de l’entreprise et du monde universitaire. Ces derniers transmettent leur expertise et leur expérience dans le cadre de journées d’étude qui ont lieu les jeudi, vendredi et samedi, environ une fois par mois. Cette organisation permet à des personnes venues de toute la Suisse romande ou de la France voisine de s’inscrire au programme du MAS MSSI qui inclut aussi des visites d’entreprises. L’ensemble de la formation s’étale sur dix-huit mois ; il faut ainsi compter un an pour le DAS GSSI et six mois pour le CAS ASSI. La rédaction pendant six mois supplémentaires d’un mémoire de recherche personnel conclut finalement le parcours des participantes et des participants qui peuvent concentrer ce travail final sur un sujet propre à l’entreprise pour laquelle ils travaillent ou qui correspond plus spécifiquement à un de leurs centres d’intérêt.

Autre point fort du MAS MSSI  ? La simulation de crise proposée dans un des modules du diplôme. Albert Rossier explique le principe de cette expérience unique, stimulante et formatrice : « Il s’agit, pendant vingt-quatre heures d’affilée, de vivre les difficultés, le stress et les contraintes qu’une crise d’origine informatique impose aux professionnels chargés de la gérer. Ce scénario pédagogique constitue un moyen sans égal de se préparer face aux risques de plus en plus grands de cyberattaques que les organisations connaissent ces dernières années».

Une approche interdisciplinaire indispensable

Dans la continuité de ces propos et au-delà de la gestion d’une situation de crise, Pierre-Olivier Aguinalin, chief human resources officer de la maison horlogère Hublot, souligne qu’il est demandé aujourd’hui aux collaborateurs et aux collaboratrices de posséder une vision transversale du monde des affaires. Il précise ainsi qu’une « décision informatique peut avoir de fortes répercussions sur d’autres départements de l’entreprise. En plus de ses compétences techniques, il faut donc qu’un expert sache embrasser la complexité du monde d’aujourd’hui et dialoguer avec tous les membres d’une organisation. Dans cette perspective, l’approche interdisciplinaire du MAS MSSI correspond aux besoins de notre société ».

Le nouveau programme du DAS GSSI démarre début 2022, tandis que celui du CAS ASSI s’ouvrira début 2023. Signalons aussi qu’il existe une association des diplômés – l’Information Security Management Association (ISMA) – dont le but est « de favoriser les liens entre les anciens étudiants des formations liées au MAS MSSI, ainsi que les échanges de connaissances et d'expérience, dans un cercle de confiance ». Le MAS MSSI représente donc également un moyen de faire partie d’un réseau professionnel à la pointe des connaissances en matière de sécurité informatique.

Trois niveaux de formation en Sécurité des systèmes d'information

Master of Advanced Studies (MAS)
en Management de la Sécurité des Systèmes d’Information

Diploma of Advanced Studies (DAS)
en Gouvernance de la sécurité des systèmes d'Information - Débute en 2022

Certificate of Advanced Studies (CAS)
en Architecture de la sécurité des systèmes d’information - Débute en 2023

La formation démarre une nouvelle période de cours en ce début 2022

 

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