L'enquête inédite de l'Institut de recherche appliquée en économie et gestion (IREG)  sur les jeunes déboutés de l'asile révèle un manque à gagner de 13 millions pour l'Etat.

Mandaté par le Centre social protestant (CSP) et Vivre Ensemble, la recherche a été réalisée par Julien Massard, étudiant en master de socio économie à l'Université de Genève, sous la supervision du Prof. Giovanni Ferro Luzzi, directeur de l'IREG et  du Prof.Tobias Müller de l'Unige.

L'analyse tient compte de deux aspects, le coût direct de l'aide financière fournie aux requérants déboutés et le couû indirect, c'est à dire le manque à gagner de l'Etat qui a investi dans leur formation, explique le Prof. Giovanni Ferro Luzzi.

Le calcul concerne les 32 personnes actuellement présentes dans le canton de Genève. Or, il est probable que d’autres personnes se retrouveront dans la même situation dans les années à venir. Les calculs ne comprennent pas non plus les effets collatéraux de l’aide d’urgence que sont les atteintes à la santé, notamment psychologiques, et leurs coûts, difficilement calculables.

Interdire aux jeunes migrants de travailler coûte cher : 13 millions en 10 ans.

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Interventions et éclairages dans les médias :

https://asile.ch/2023/06/13/jeunes-deboute%C2%B7es-de-lasile-le-cout-ec…

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