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Dans la Matinale de la RTS - Alter éco pose la question: "le dumping salarial, un mythe?". Frédéric Mamais fait référence aux deux analyses en 2008 et 2012  de José Ramirez, Professeur à la HEG-Genève sur l’évaluation du risque de sous-enchère salariale et sur l'étude coécrite avec Giovanni Ferro-Luzzi et Sylvain Weber sur les frontaliers.


Recherches publiées en lien avec la thématique

Les travailleurs frontaliers causent-ils du chômage dans le pays d’accueil? Une analyse empirique du cas suisse

Le marché suisse du travail accueille traditionnellement de nombreux frontaliers : ils sont actuellement plus de 300 000, soit près de 7 % de la population active. L’acceptation sociale de ces travailleurs s’est toutefois détériorée au cours des dernières années. En utilisant des données trimestrielles sur la période 1996-2017, nous étudions l’affirmation selon laquelle les travailleurs frontaliers créent du chômage parmi la population locale, effectuant à la fois des analyses de séries chronologiques au niveau national et des analyses longitudinales au niveau cantonal. Nos résultats indiquent que la causalité va principalement du chômage vers les travailleurs frontaliers, ces derniers étant repoussés lorsque le chômage augmente. L’effet inverse, des travailleurs frontaliers vers le chômage, semble être plus faible, voire inexistant.

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Auteurs

Weber, Sylvain (Université de Neuchâtel, Suisse) ; Ramirez, José (Haute école de gestion de Genève, HES-SO // Haute Ecole Spécialisée de Suisse Occidentale) ; Ferro Luzzi, Giovanni (Haute école de gestion de Genève, HES-SO // Haute Ecole Spécialisée de Suisse Occidentale)

"Travail frontalier et maux du marché du travail : le cas suisse"

Le marché suisse du travail se caractérise par des salaires élevés et un taux de chômage faible, attirant ainsi de nombreux travailleurs étrangers, en particulier frontaliers. L’acceptation sociale de ces travailleurs est cependant mitigée et de forts ressentiments s’expriment à leur égard. Les travailleurs frontaliers sont ainsi fréquemment tenus pour responsables de divers maux, tels que chômage ou pression sur les salaires. Notre contribution brosse un tableau descriptif de la situation des frontaliers en Suisse et retrace l’évolution de la législation les concernant. Les impacts potentiels du travail frontalier dans le pays de destination sont discutés à la lumière de la théorie économique. Un survol de la littérature empirique est ensuite présenté. De manière générale, il en ressort que les effets du travail frontalier sont tout au plus modestes. S’il existe un lien de causalité entre travail frontalier et chômage, celui-ci semble aller principalement du chômage vers les travailleurs frontaliers, ces derniers étant repoussés lorsque le chômage augmente.

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Auteurs

Weber, Sylvain (Université de Neuchâtel, Suisse) ; Ramirez, José (Haute école de gestion de Genève, HES-SO // Haute Ecole Spécialisée de Suisse Occidentale) ; Ferro Luzzi, Giovanni (Haute école de gestion de Genève, HES-SO // Haute Ecole Spécialisée de Suisse Occidentale)

Analyse empirique du risque de sous-enchère salariale sur le marché du travail à Genève : secteurs du gros oeuvre, du commerce de détail, des transports « de choses pour compte de tiers » et de l’hôtellerie et la restauration

Dans cette étude,nous exploitons les données de l’Enquête suisse sur la structure des salaires (ESS) de 2008 et 2010 pour estimer le risque desous-enchère salariale dans quatre secteurs d’activité du canton de Genève. Les estimations ont été faitesà partir d’informations récoltées auprès des entreprises et ce pour un échantillon de plusieurs milliers de personnes. Le risque de sous-enchère varie considérablement d’un secteur d’activité à un autre, et également selon leniveau de qualifications requisespour occuper le poste de travail. À parité d’autres choses, le risque de sous-enchèreest plus élevé pour le femmesque pour les hommes, maisiln’est pas plus élevé pour les détenteurs d’un permis frontalier(G) en comparaison des Suisses oudétenteurs d’un permis C.

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Auteurs

José V. RAMIREZ & Noé ASENSIO